Mbolo samba les mélomanes ! Pour cette nouvelle édition de votre « Mood Think », la rédaction s’est intéressée aux obstacles que rencontrent plusieurs vétérans de la musique gabonaise qui éprouvent des difficultés à gérer leur image et communication à l’ère du numérique. Cette thématique est d’autant plus d’actualité au regard du retour surprenant de Masta Kudi qui laisse derrière lui une flopée d’interrogations.
En effet, de nombreux acteurs du secteur musical gabonais éprouvent des difficultés à ajuster leur communication à l’ère du 2.0. Prenons par exemple le cas du Phénoménal Raaboon qui est revenu il y a quelques semaines avec le projet Chapitre 33: Maturité. 🤔
Bien qu’il faille relever les efforts consentis par le crew pour la création des pages Facebook et Instagram, néanmoins il aurait été plus intéressant que le crew puisse accompagner le projet via de multiples interviews. Comment souhaitez avoir l’appui d’un public qui vous suit depuis plus de 2 décennies, lorsque vous n’avez pas l’amabilité de l’entretenir sur les raisons de votre absence et celles motivant votre retour ?
Aussi, il faut également noter que plusieurs artistes gabonais éprouvent la difficulté de gérer leur image et leur contenu sur le web de façon professionnelle. Plusieurs d’entre eux ne possèdent même pas un community manager malgré la forte notoriété que ces derniers possèdent sur les réseaux sociaux.
Au regard de ces problématiques, il apparaît évident que plusieurs gloires de la musique gabonaise des années 90 et 2000 doivent davantage s’arrimer aux codes actuels car très souvent le succès d’un projet est tributaire de la qualité de communication qui y est affiliée. Compte tenu de la densité d’aspects à évoquer sur cette thématique, nous y reviendrons les deux prochaines semaines. D’ici là, vos avis seront les bienvenus. 😏