Mbolo samba à tous! Après 2 semaines d’absence, le Mood Think effectue un grand retour avec la thématique suivante : Faut-il traduire les morceaux chantés en langues vernaculaires sur YouTube?
En quelques lignes nous allons essayer d’élucider la question. N’hésitez pas à donner vos avis en commentaires 🤗✌️
Très souvent, les artistes publient leurs œuvres en fonction de leur public cible. Pour certains vivant dans les espaces cosmopolites, chanter dans sa langue vernaculaire puis publier le morceau tel quel (sans traduction en sous-titres) sur la plateforme YouTube ne pourrait constituer un frein au succès de ce dernier.
En effet, lorsqu’on bénéficie d’une grande communauté partageant le même patrimoine linguistique, il n’est pas nécessaire de mettre en avant des sous-titres car la densité du public cible de l’artiste à elle seule peut suffir pour effectuer sa propagande. Les réussites des artistes tels que : Fally Ipupa, Diamond Platnumz, Sidiki Diabate ou encore Davido illustrent cela.
De même, via la constitutionnalité des mélodies (Instrumental) d’un genre musical en vogue, des morceaux peuvent facilement se démocratiser à travers le monde. Dans ce cas précis, une chanson peut rencontrer un succès interplanétaire, bien qu’une majorité du public ne puisse en comprendre les paroles. Les cas de Psy (Gangnam style 2012) , Jarvis (Nam Dang Nam Som 2021) et Angélique Kidjo (Agolo 1994) indiquent que le rythme d’une mélodie peut à lui seul faire d’un morceau un classique …🤔
Ainsi, tel que cela est susmentionné, avoir une forte communauté linguistique et des beats de qualité internationale, constituent des critères pouvant permettre aux chanteurs de se passer des sous-titres traduits sur YouTube.
Par conséquent, si un artiste évolue dans un environnement où sa langue vernaculaire n’est pas portée par une forte communauté, et que ses productions n’arrivent pas à émouvoir des sensibilités extérieures, ce dernier pourrait avoir du mal à rencontrer un grand succès.
Au Gabon, l’un des artistes ayant eu à marquer son ère en cumulant les points cités plus haut reste Oliver N’goma. Encore écouté aujourd’hui dans les stations de radio aux Antilles, la légende gabonaise était en avance sur son temps…
En somme, publier un morceau chanté en langue vernaculaire sur YouTube avec sous-titres n’est pas une obligation. Néanmoins, cela pourrait revêtir un caractère essentiel, afin de permettre à d’autres communautés linguistiques de bien cerner son univers.
😊😏Chers mélomanes, vous avez certainement des avis tranchés sur la question, nous avons hâte de les découvrir…
Mood, parce que la musique se pense aussi…🧠