Bonjour Mélomane ! On est déjà au milieu du mois de septembre mais notre série focus Rap continue. Aujourd’hui, on revient sur Benjamin Epps et son titre « Le Sauveur » extrait de son dernier album. Après « La Grande Désillusion », le Best International Flow au BET Awards 2022 est dans le viseur de la Rédac. Let’s go pour (re)découvrir l’extrait « Le Sauveur » avant de marcher sur les plages de l’album L’Enfant Sacré de BelleVue 2.
Le Sauveur : une collaboration Benjamin Epps – Lous and The Yakuza
Avec Le Sauveur, Benjamin Epps continue de surprendre en s’éloignant de son registre habituel. De prime abord, ce morceau, en featuring avec Lous and The Yakuza, marque un tournant artistique pour le rappeur. En effet, dès sa première écoute, la chanteuse a été conquise par cette version encore incomplète (à peine 50 % finalisée à l’époque). Cela témoigne de la grandeur émotionnelle du titre. En fait, Le Sauveur joint habilement des sonorités afrocaraïbéennes à une production moderne. Le morceau arrive en rupture avec le style lyrico-technique qu’on connaît de l’artiste.
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On y retrouve des influences de premier rang. C’est notamment le cas à travers des samples iconiques. On y retrouve Hijo de Africa de Mc Solaar, Dans la peau d’un chef de Bisso Na Bisso ou encore L’argent appelle l’argent de Pamelo Mounk’a. Un morceau fort, à la fois audacieux et fédérateur. Le Sauveur met en relief l’évolution artistique d’Eppsito et sa capacité à repousser les frontières du rap.
L’Enfant Sacré de Belle Vue 2 : un album clé
En outre, Le Sauveur agit comme une passerelle vers une nouvelle étape pour Benjamin Epps. Ce titre est l’un des marqueurs forts de son dernier album, L’Enfant Sacré de Belle Vue 2. Le projet est disponible depuis le 6 juin 2025 sur toutes les plateformes légales. Par ailleurs, avec ce nouveau projet, Epps prolonge et élève le récit entamé dans le premier volume, en rendant un hommage encore plus personnel à son quartier d’enfance, Belle Vue, à Libreville.
Si le volume 1 avait déjà conquis, le second séduit davantage encore, tant par sa cohérence que par sa maturité artistique. Les collaborations sont excellentes. Le projet allie également « le dernier des pygmées » à Dip Doundou Guiss (Ma lesse), Le Chiller (Unfuckwithable) et Jah Lil (Let Go)… Benjamin Epps affirme ici plus que jamais sa place dans le rap francophone.
Entre la version 1 et la version 2 de L’enfant sacré de Belle Vue, les fans préfèrent largement la seconde. A ce sujet, avec du recul on aurait bien aimé que la magnifique Intro d’Abd Al Malik dans le volume 1 soit plutôt dans ce projet et vous ?