C’est l’affaire de ces derniers jours dans le secteur artistique : Créol la Diva qui s’est vue exploitée par la maison de téléphonie mobile, Airtel Gabon, et la plateforme de téléchargement musical G-Store. Elle a dénoncé une utilisation abusive (non autorisée) de son image dans le cadre de la promotion d’un concert virtuel qu’elle ne méconnaitrait pas. Vrai ? Faux ?
C’est au cours d’une conférence de presse que nous avons entendu la première version des faits de la part d’Abdel BOKOUM, Manager de G-store. Ce dernier, n’a pas voulu en faire l’objet d’un conflit entre les trois protagonistes, Airtel Gabon, G-Store et l’équipe de la Diva. Il a confirmé l’autorisation expresse d’un contrat signé par le manager de Créol. Mais pourquoi s’attaquer à Airtel Gabon dans ce cas, puisqu’étant le partenaire de G-Store pour ledit évènement ? Il semblerait qu’il y ait eu un défaut de communication entre le staff de Créol et G-store Music d’une part, puis, entre Airtel Gabon et la plateforme de téléchargement quant à l’utilisation des images de l’interprète de la célèbre Bougie 144.
Mais que faut-il retenir de ce cas d’espèce ?
Nous pensons que l’image des artistes gabonais n’est pas assez respectée par plusieurs marques locales. Citons d’ailleurs, l’utilisation non autorisée de leur musique, de leurs photographies et les publicités mensongères à des buts commerciaux. C’est une sonnette d’alarme que nous lançons pour penser aux textes d’application du respect des droits d’auteurs et droits voisins au Gabon.
En outre, les managers et label d’artistes ont-ils réels conscience de la portée juridique des conventions qu’ils signent pour le comptes de leurs représentés ? Travaillent-ils vraiment au profit de leurs clients ou plutôt à des fins personnelles ? Espérons que le cas sus mentionné permettra de faire évoluer le statut de l’artiste au Gabon.
