Depuis la crise sanitaire et l’arrivée de G-store Music, les artistes gabonais sont de plus en plus actifs par le canal du digital. De Lord Ekomy Ndong à Shan’l passant par Le Flow du Sud, les Artistes gabonais n’ont pas eu de difficulté à s’adapter et à exprimer leurs talents. Nous sommes allés à la rencontre d’un artiste originaire de Port-Gentil qui a récemment sorti son titre Sugar Daddy ce mercredi 20 janvier 2021.
Alors, qui est Orass ? Quelle est sa vision d’artiste ? Réponse entre les lignes qui suivent…
DOUGANDAGA Ulrich Andry alias Orass (Orassio), est un jeune homme à multiples facettes qui sait se donner le temps d’apprendre pour se faire plaisir et pour exprimer ce qu’il a à l’intérieur de lui. Son rapport à la musique est fusionnel.
Ça dépend vraiment du mood et de l’état d’esprit. Mais autant je peux écouter de la musique pour plonger dans un certain état d’esprit, autant quand une musique me parvient, elle change mon état d’esprit, mon état d’être. Dit-il. C’est un rapport vraiment fusionnel : j’écoute de la musique depuis que je suis tout petit (…) je passais 90% de mon temps avec un casque aux oreilles. Donc heu… Depuis que j’suis tout petit la musique et moi, c’est… LA FAMILLE (rires).
Orass compte bien consacrer du temps à la musique cette année mais… pas seulement. Pour lui, faire de la musique ou de la photo, de l’infographie ou de la vidéo, est un processus ou chaque discipline est complémentaire à une autre pour la réalisation d’un projet. Le mieux, pour moi, serait d’utiliser ce que je sais faire dans un seul projet, une seule ligne de conduite qui serait ma direction artistique, par laquelle, les gens me reconnaitraient. Mais ce sont les difficultés de la vie qui font en sorte qu’on n’a pas l’occasion de pouvoir tout mêler. Précise-t-il.
Sa rentrée musicale en 2021 débute avec son nouveau single Sugar Daddy qui succède à Petit Bandit sorti l’an dernier avec énormément de succès sur les RS.
Vision d’artiste, projection dans 5 ans des artistes gabonais
Pour Orass, l’artiste n’appartient pas au peuple. Ce n’est pas le public qui fait l’artiste mais il dépend d’abord de son essence créative. C’est un esprit créatif qui sans cette particularité, ne pourrait s’élever et de voir par-delà l’ordinaire, ce qu’il transmet au final à ces récepteurs. Il révèle aux autres ce qu’ils n’arrivent généralement pas à traduire. Car ils n’ont pas cette capacité créative pour évoluer ou encore bâtir ce dont ils ont besoin.
Moi, je me dis : un artiste est là pour donner aux gens des idées, partager des émotions et sentiments qui peuvent à la fois être nouveaux ou consolateurs. Parce que, généralement, qu’on on écoute de la musique, c’est soit pour passer à autre chose dans sa manière de penser, soit pour se consoler.
Pour Orass, dans 5 ans, la musique va s’ouvrir un peu plus avec des artistes qui, en autoproduction ou pas, auront exactement une vision claire de leurs projets : objectifs, cause, valeurs et bien d’autres. Ils n’auront plus besoin de s’attendre à un gros label pour commencer. Après, avec des plateformes comme G-store, ce qui est sûr c’est que ça va payer ! dit-il.
D’ailleurs, n’hésitez pas à y faire un tour :
https://www.gstoremusic.com/albums/264-orass
