Après avoir clôturé l’année 2020 par les Gstore Music Awards, l’industrie musicale gabonaise attaque 2021 dans un contexte où le digital et les plateformes de musique restent au centre des activités des artistes. Covid-19 oblige, les esthètes du sons essaient tant bien que mal de subsister dans un monde désormais régit par le virtuel. Néanmoins notons la performance de plusieurs acteurs de la musique urbaine, qui n’ont pas attendu le mois de février pour présenter leur nouvel opus.
Tout démarre fort et ce dès le 2 janvier dernier avec Sir SOSSA qui présentait en exclusivité son nouveau clip « c’est la vie », mettant en scène les péripéties de l’existence au quotidien. L’œuvre produite par le label BONGS RECORD, a rencontré tellement de succès qu’elle est actuellement diffusée sur la chaîne internationale « Trace Africa ». Dans la catégorie rap, notons la montée en puissance de la révélation de l’année 2020 « Flow du Sud », son album « Atlas » fortement apprécié par la critique fait partie des plus téléchargés sur la toile gabonaise en ce moment.
Aussi, à l’aide d’une attitude provocante, « Mel la DOPÉ » continue de faire parler d’elle avec son Remix (b**er) à succès du hit américain de Megan Thee Stallion « Savage ». A l’international Shan’l « la Kinda » continu d’assoir sa notoriété dans la variété africaine, un succès dans le sillage du PRIMUD qu’elle a remporté en 2020.
Par ailleurs, en plus du nouveau succès rencontré par certains et de la confirmation pour d’autres, la sphère musicale gabonaise possède des perspectives encourageantes malgré le contexte pandémique actuel. La « catalogue challenge » initiée par le rappeur référencé Lestat XXL, inspiré du concept « versuz » de Timbaland pourrait continuer en 2021, du fait de son succès enregistré l’an dernier.
Enfin, malgré l’absence de concerts ou show en plein air, les adeptes de la musique gabonaise peuvent suivre sur les réseaux sociaux leurs artistes favoris. A cet effet, compte tenu de la crise sanitaire , il convient de souligner que ces 2 dernières années la musique gabonaise s’est davantage digitalisée, pour le bien-être de fans de plus en plus connectés.
