De plus en plus présent sur la scène musicale un gabonaise, l’Afro Tcham fait débat. Si pour certains, elle est encore perçue comme une musique de »bandits », pour d’autres, c’est le moyen le plus proche pour sortir de la délinquance, bien que les moyens investis sur l’aspect artistique soient encore insuffisant.
Ce qui dérange peut être le plus, est que le 3/4 des artistes de l’Afro Tcham s’inspire de la rue. Une musique qui fait l’apologie pour certains, du »Grand bantitisme » au Gabon. De plus, ce qu’il y a de frustrant, c’est que cette génération là (Afro Tcham), ne semble pas faire d’efforts au niveau de la créativité. »
Le plagiat est comme une épidémie dans ce milieu ». Les prods, les textes, les vibes, le caractère artistique, les artistes etc. , autant d’éléments copier coller.
Cependant, on peut leur accorder une chose, l’originalité dans l’Afro Tcham. Beaucoup se reconnaissent en leur façon d’aborder ce style et sont influencés positivement à changer leur mode de vie. Nous n’avons pas besoin de citer des noms, mais, nombreux sont ceux qui grâce à cette musique on changé de »Chemin ».
De la délinquance à la musique.Le problème dans notre société est peut être l’absence d’accompagnement : culturel, communicationnel, artistique etc. Nos jeunes artistes ne sont pas encadrés. Ce qui cause sans doute ce manque de professionnalisme.