🖐Salaam les mélomanes ! Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre Mood. Merci de rejoindre le côté obscur* de la force😊. Pour ce mercredi Throwback, je suis allé en 1998🤧. Plusieurs d’entre vous n’étaient même pas encore en conception. Arrivé à destination, j’ai un été ému en écoutant un des plus grands classiques du rap français : “Boxe avec les mots” du groupe Ärsenik. Un projet extrait de l’album “Quelques gouttes suffisent”.
Qu’elle fut belle cette époque où le xxl était à la mode et le rap au sommet de sa virilité. Avec “Boxe avec les mots“, Lino et Calbo jetaient non pas un pavé, mais une météorite dans la mare du monde rap francophone. En plus d’instrumental exceptionnel, le succès de ce classique provient des flows de deux Emcees qui ne sont plus à présenter.
D’un côté, nous avons Lino (le chirurgien de la rime, M. Requiem) avec une entrée cataclysmique sur le morceau. 《Dieu me garde de mes amis, mes ennemis je m’en charge 》.
De l’autre, avec une voix grave et agressive Calbo (Mr Bisso na Bisso)
《J’ai hérité de la violence, ça afflue sur mes positions, qui prétend faire du rap sans prendre position? 》.
Sorti à une époque où chaque album était quasiment un “Classique», “Boxe avec les mots” est un hors-d’œuvre* qui doit s’écouter avec certes un sentiment de nostalgie, mais également via beaucoup de fierté.
🤧《Si le rap part en couilles, je lui prête mes boules 》 c’est peut-être le moment 👇
Lexique :
Hors-d’œuvre: Entrée française de repas, très appréciée au niveau de la gastronomie mondiale.